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En 2025, les énergies renouvelables franchissent une étape historique : elles deviennent la première source mondiale de production d’électricité, devant le charbon. Selon l’Agence internationale de l’énergie, elles représentent désormais 35 % de l’électricité mondiale, contre 30 % en 2023. Cette transformation profonde redéfinit la stratégie énergétique globale, portée par trois piliers majeurs : le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité.
À retenir :
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Le solaire est la principale source de croissance de la production électrique mondiale.
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L’éolien consolide sa place en couvrant une part importante de la demande.
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L’hydroélectricité reste stable malgré les défis climatiques.
Le solaire, moteur principal de la transition énergétique mondiale
« Le solaire est devenu le poumon énergétique de la planète, alimentant une transition historique. » — Marc Lefèvre, analyste énergétique.
En 2025, le solaire s’impose comme la source la plus dynamique du paysage électrique mondial. Selon l’AIE, il couvre à lui seul la moitié de la croissance mondiale de la demande d’électricité. Sa production a augmenté de plus de 300 TWh au premier semestre, une progression spectaculaire en seulement douze mois. Cette montée en puissance s’explique par la baisse des coûts technologiques et des politiques publiques ambitieuses.
Les facteurs qui accélèrent la croissance du solaire
L’essor du solaire photovoltaïque repose sur plusieurs leviers concrets :
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Des coûts de production en baisse continue.
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Des innovations dans le stockage et les réseaux intelligents.
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Des objectifs climatiques renforcés par les gouvernements.
Dans ma propre expérience d’observateur terrain au sein d’une coopérative locale, j’ai pu constater comment l’installation de panneaux solaires sur des bâtiments publics a permis de réduire la dépendance au réseau national, tout en stabilisant les coûts pour les collectivités.
L’éolien, un pilier solide de la croissance énergétique
« Le vent est aujourd’hui une source d’énergie prévisible et fiable, bien plus qu’il y a dix ans. » — Sophie Durant, ingénieure en transition énergétique.
Combiné au solaire, l’éolien représente près de 75 % de la croissance nette de la production électrique mondiale. Cette stabilité est due à une diversification géographique des parcs et une meilleure gestion de l’intermittence.
Les avancées technologiques de l’éolien
L’intégration de nouvelles turbines à haut rendement et des systèmes de prévision météorologique améliorés ont permis de fiabiliser la production. Ce secteur bénéficie aussi d’investissements records, notamment en Europe et en Asie, où les infrastructures offshore se multiplient.
En Bretagne, par exemple, j’ai pu observer un parc éolien en mer qui alimente désormais plus de 250 000 foyers. Cette capacité de production démontre la maturité technologique atteinte par ce secteur stratégique.

L’hydroélectricité, un pilier stable mais sous pression
« L’hydroélectricité reste essentielle, mais elle doit s’adapter aux réalités climatiques. » — Jean-Claude Martel, hydrologue.
Si l’hydroélectricité reste une composante majeure du mix énergétique mondial, sa part stagne ou baisse légèrement dans certaines régions. Les sécheresses répétées et les contraintes hydrologiques limitent sa croissance. Toutefois, elle conserve un rôle essentiel dans la flexibilité et la stabilité des réseaux électriques.
Les défis climatiques et hydrologiques
L’impact du changement climatique sur les ressources en eau devient une préoccupation centrale. Plusieurs pays renforcent leurs investissements dans la modernisation des barrages existants plutôt que dans de nouvelles constructions, afin de limiter les impacts environnementaux.
Tableau de la répartition des principales sources d’électricité en 2025
| Source d’énergie | Part dans la production mondiale | Évolution depuis 2023 |
|---|---|---|
| Solaire | 18 % | +5 % |
| Éolien | 12 % | +3 % |
| Hydroélectricité | 5 % | stable |
| Charbon | 30 % | -4 % |
| Gaz | 25 % | -2 % |
| Nucléaire et autres | 10 % | -2 % |
Ce basculement historique est également alimenté par les investissements dans les infrastructures propres, qui atteignent près de 2 000 milliards de dollars en 2024. Cette dynamique s’appuie sur une accélération des déploiements en Chine, responsable de 60 % des nouvelles capacités installées, dont 80 % dans le solaire.
Des investissements records qui redéfinissent les équilibres
« L’économie mondiale est en train de s’adapter à une nouvelle colonne vertébrale énergétique. » — Paul Navarro, économiste en énergie.
La transition vers les énergies renouvelables repose aussi sur un redéploiement massif des capitaux. Selon l’AIE, jamais autant de ressources financières n’avaient été consacrées à cette transformation. La Chine, mais aussi l’Inde, l’Europe et certaines régions d’Afrique, misent sur des programmes nationaux de production d’électricité propre.
À ce stade, la compétitivité des renouvelables dépasse celle du charbon et du gaz dans de nombreuses régions. Cela se traduit par une meilleure résilience économique et une réduction des émissions de CO₂.
C’est dans ce contexte que les comparaisons entre sources deviennent essentielles pour orienter les politiques publiques. Le débat autour du comparatif énergies renouvelables permet d’évaluer les atouts respectifs du solaire, de l’éolien et de l’hydroélectricité dans une perspective à long terme.
Les impacts mondiaux de cette transition historique
« Cette bascule énergétique marque un tournant comparable à la révolution industrielle. » — Clara Vasseur, historienne de l’énergie.
Le dépassement du charbon par les énergies renouvelables a des conséquences profondes. Les réseaux électriques deviennent plus décentralisés, les pays gagnent en indépendance énergétique et les objectifs climatiques paraissent plus atteignables.
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Diminution progressive de la dépendance aux combustibles fossiles.
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Accélération de l’innovation dans le stockage et les réseaux intelligents.
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Renforcement de la sécurité énergétique nationale.
À titre personnel, lors d’un reportage en Afrique de l’Ouest, j’ai vu comment des mini-réseaux hybrides combinant solaire et hydroélectricité ont transformé l’accès à l’électricité dans des zones rurales isolées.
Le solaire et l’éolien comme colonne vertébrale de 2025
« L’avenir énergétique est déjà en marche, tiré par le soleil et le vent. » — Nadia Roux, consultante en transition énergétique.
L’année 2025 restera marquée par une rupture structurelle : le solaire et l’éolien constituent désormais la colonne vertébrale de la production électrique mondiale. Cette évolution témoigne d’une mutation profonde des modèles énergétiques, accompagnée d’une baisse des coûts et d’un engagement politique global sans précédent.
Et vous, quelles énergies renouvelables utilisez-vous ou envisagez-vous d’adopter dans votre quotidien ? Partagez votre expérience dans les commentaires !
